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Et s'il était temps de se mettre au slow management ?


Dans des environnements toujours plus concurrentiels où la course à la productivité est devenue la règle, nous nous voyons imposer des rythmes de travail toujours plus soutenus. Nous entretenons une forme de boulimie constante qui nous dicte d’en avoir toujours plus, toujours plus vite et qui s’observe à tous les niveaux, dans les modes de vie et de consommation jusqu’au monde de l’entreprise. Combien de salariés n'avouent-ils pas être submergés par une forme de sur-activité et d’en observer de multiples effets négatifs : fatigue, stress, perte d’efficacité, perte de sens…


Prendre le contre-pied d’un tel mouvement est néanmoins possible. C’est ce que nous enseigne le slow management. Ce concept est apparu pour la première fois en 2004, dans le livre «A Bias for Action» d'Heike Bruch et Sumantra Ghoshal. Cette philosophie de la lenteur nous incite à nous recentrer sur l’essentiel et à trouver un meilleur équilibre entre qualité et rapidité. Il englobe un ensemble de pratiques managériales centrées sur l’humain.

Arrêter de courir, ralentir son rythme et ne plus subir.


Le slow management aurait de nombreux effets positifs. Il renforcerait la cohésion d’équipe, permettrait de diminuer les facteurs de stress, améliorerait la qualité des relations et, in fine, la productivité.


Comment le mettre en pratique ?


Faire du tri dans ses activités

Cela suppose de faire du tri dans ses missions et celles de son équipe, en se focalisant sur celles qui sont importantes et en réévaluant le degré d’urgence. En faisant cet exercice, on se rend compte que bon nombre des tâches qu’on s’assigne au quotidien ne produisent pas tant de valeur ajoutée et ne sont finalement pas si urgentes qu’on veut bien le penser.


Favoriser les échanges

Il s’agit de promouvoir des moments d’échange et de co-construction. Multiplier les occasions de se rencontrer, que ce soit de manière formelle ou informelle. Les interactions sociales sont vitales, elles nous aident à nous sentir mieux, à être plus créatif et productif.


Prendre le temps d’écouter

Ne pas imposer mais écouter, prendre en compte les avis des autres pour mieux décider, trouver des solutions innovantes et être plus créatif. L’écoute est un art subtil qui se travaille. Ne pas parler ne suffit pas !


Valoriser et encourager

Plutôt que de se plonger tête baissée dans les multiples tâches à accomplir, prendre le temps de regarder et de se féliciter de ce qui est fait. Cela vaut pour soi et pour ses équipes. Adopter la technique du “stroke” en donnant régulièrement des “mercis” et des “bravos”. Donner des feedbacks positifs ou constructifs, se soucier du bien-être de ses équipes et encourager les prises d’initiative (audace et droit à l’erreur).

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