Une approche positive, des mots d'encouragements et des félicitations peuvent faire pousser des ailes. C’est ce qu’on appelle l’effet Pygmalion dit encore Rosenthal et Jacobson, du nom des chercheurs qui en ont fait la découverte. Cette prophétie auto-réalisatrice fait le lien entre la croyance qu’on porte dans la capacité d’une personne à réussir et ses chances de réussir. En d’autres termes, plus on porte sur vous un regard positif, plus vous vous verrez pousser des ailes.
Mais l’effet Pygmalion a un rival que vous avez peut-être déjà croisé dans votre parcours professionnel : l’effet Golem. Prenez un manager qui, de manière général, passe une grande partie de son temps à souligner ce qui ne va pas plutôt que ce qui est bien. Vous finirez par vous dire que vous n’êtes pas bon dans votre job et par réaliser, alors, un travail médiocre qui viendra confirmer cette perception. Une spirale négative que l’on ne voit pas forcément venir.
Alors quand on est manager, il est important de choisir son camp : Pygmalion ou Golem.
De prime abord, tout le monde dira qu’il choisit celui de “Pygmalion”. Mais dans la pratique, il y a encore beaucoup - et surtout trop - de managers “Golem”. La plupart s’ignorent, n’ayant pas conscience du décalage entre leur comportement et la perception qu’ils ont de leur style de management.
Alors, pour le savoir, demandez-vous comment vous communiquez, au jour le jour, auprès de vos équipes. Avez-vous tendance à souligner ce qui ne va pas ou prenez-vous le temps de faire remarquer ce qui est bien ? Etes vous plutôt un optimiste qui encourage même dans les moments les plus difficiles, ou un sceptico-réaliste qui a du mal à être satisfait tant que tout n’est pas parfait ?
Et si vous voulez renverser la tendance, prenez exemple sur des managers inspirants. Vous en avez sûrement autour de vous, à commencer par ceux que vous suivez derrière votre petit écran ! Le premier exemple qui me vient à l’esprit est celui d’Hélène Darroze qui, en plus d’être une chef cuisinière étoilée exceptionnelle, a montré qu’elle était un manager hors pair dans Top Chef. Souriante, encourageante, positive, tous ces ingrédients ont permis au gagnant de se dépasser et de remporter un concours éprouvant. Un carburant essentiel qui a permis, de toute évidence, de révéler son talent.
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